49 Comments

  1. La cruauté des décennies oublieuses… Et des adeptes dépassés… 31500 abonnés à la chaine de Alain Souchon… Non mais… Enfin… Comment ne pas y voir la méchanceté de l'amoncellement, des tendances et des ordres mercantiles… Alain Souchon… Lui, le poète triste, l'enfant émerveillé, le Prévert chansonnier, le piano mélancolique, la pleureuse guitare, la joie familière, la légèreté de l'esprit, le chercheur du beau de l'ordinaire, et le penseur grimé en saltimbanque gracieux et timide, lui le proche, l'élégant, le sincère, le fragile et le pas tant que ça, le moqueur gentil, le trublion discret, le naturel, le tendre et le cynique, le doux et l'exigent. Et tant d'autres grâces aux robes modestes et ravissantes…
    Monsieur Souchon, vous avez porté mon chemin d'auteur compositeur sans jamais sembler le faire, par la délicatesse des plus grands…
    Qui ne tonitruent ni ne trompettent.
    Et qui n'en restent que plus longtemps de notre existence et de nos intimes.
    Je crois que vous m'avez enseigné la beauté du presque rien.
    Ce qui n'est pas éloigné d'être presque tout…
    Je vous serai reconnaissant jusqu'à la fin de mes jours.
    Et ne manquerai même peut-être pas de fredonner une de vos chansons avant de dire le dernier bye.
    Vous êtes indiscutablement l'un des plus grands depuis les années 70…
    Indiscutablement…
    Je décrète que vous avez 5 MILLIONS d'abonnés!!
    Parce que vous les auriez eus si youtube avait existé dans les années 90.
    PS: cet album est simplement digne de vous…
    Et je n'ai que rarement entendu un tel son sur un album de chanson française.

  2. Du foutage de gueule cet album. Complètement nul. Mélodies molles, déjà entendues. Des textes qui jouent la carte de la simplicité, de la nostalgie. Vu l'époque nulle dans laquelle on vit, c'est sûr que les "fifties", ça fait rêver. Je ne parle pas des 32 minutes ! Il pouvait aller jusqu'à 40 pour remplir les sillons de la galette… Et dire que ça va se vendre comme des petits pains !
    Le dernier bon album de Souchon, c'est Au ras des pâquerettes. Depuis, un titre bien par-ci par-là. Sans Voulzy, il ne reste rien.

  3. comme pour un titre de Dutronc il est 5 heures paris s'éveille ou sans nul besoin de clip , il suffisait de fermer les yeux et se faire ses propres images, la avec ce titre superbe, fermez les yeux, rêvez, et toute cette époque révolue vos apparaît.. du grand art

Leave a Reply

Your email address will not be published.


*